Unsere Organisation

Der Rat

Der von Sabine Süsstrunk präsidierte Rat hat ein intensives Jahr 2022 hinter sich; mehrere Vorhaben konnten abgeschlossen werden.

Wie üblich trafen sich die 15 Ratsmitglieder im Berichtsjahr zu fünf Plenarsitzungen; glücklicherweise konnten die Treffen grösstenteils vor Ort stattfinden. Dazu kamen viele (virtuelle) Arbeitsgruppensitzungen; nicht nur die Gesamtevaluation des Schweizerischen Nationalfonds brachte eine grosse Arbeitsbelastung, daneben konnten auch weitere Projekte und Stellungnahmen abgeschlossen und veröffentlicht werden. Auf der Grundlage all dieser Analysen und früherer Arbeiten entwickelte der SWR Empfehlungen für die BFI-Botschaft 2025–2028, die beim Staatssekretariat für Bildung, Forschung und Innovation im Juni 2022 eingereicht und im Oktober mit der Staatssekretärin diskutiert wurden (unpubliziert). Zudem aktualisierte der SWR seine Grundlagen; das Mandat bleibt aber unverändert.

All das war nur möglich, weil der Rat in konstanter Zusammensetzung als eingespieltes Team agierte und sich auf eine bewährte Arbeitsweise sowie Prinzipien abstützen konnte.

Prof. Dr. Sabine Süsstrunk
Präsidentin

Prof. Dr. Gabriel Aeppli

Prof. Dr. Hans-Joachim Böhm

Prof. Dr. Verena Briner

Prof. Dr. Susanna ­Burghartz

Prof. Dr. Franz Eberle

Prof. Dr. Sara Irina ­Fabrikant

Prof. Dr. Dominique Foray

Prof. Dr. Susan M. Gasser

Prof. Dr. Monika ­Henzinger

Prof. Dr. Christiane Pauli-Magnus

Prof. Dr. Jane Royston

Prof. Laurent Sciboz

Prof. Dr. Jean-Marc Triscone

Prof. Dr. Anna Valente

Organigramm des SWR

Organigramm des SWR

Le secrétariat

Lukas Zollinger a succédé à Claudia Acklin et est désormais le nouveau directeur du secrétariat du CSS. Grâce à leurs efforts coordonnés, le passage de témoin s’est parfaitement déroulé.

Au mois de mai, Mélanie Winkler a remplacé Lejla Kurtanovic pour les activités du secrétariat qui relèvent des finances et des contrats. En décembre, Leo Eigner, stagiaire universitaire, est arrivé au terme de son engagement d’un an. Enfin, en décembre également, Marianne Bonvin, conseillère scientifique et directrice suppléante du secrétariat, a quitté son poste pour reprendre la direction du secrétariat général des Académies suisses des sciences a+.

Le CSS et toute l’équipe du secrétariat remercient chaleureusement Claudia Acklin, Marianne Bonvin, Lejla Kurtanovic et Leo Eigner et leur souhaitent plein succès pour la suite.

Gruppenfoto der SWR Geschäftsstelle

Der SWR informiert Interessentinnen und Interessenten aus bildungs- und wissenschaftsnahen Institutionen über Aktualitäten im BFI-Bereich.

Der digitale Medienspiegel «E-Presse» ist eine Informationsdienstleistung der SWR-Geschäftsstelle. Täglich präsentiert die E-Presse eine Auswahl der wichtigsten Nachrichten und Debatten zu den Themen Bildung, Forschung, Wissenschaft und Innovation anhand ausgewählter Artikel aus Printmedien und Newsplattformen der Schweiz, der Nachbarländer, Grossbritanniens und der USA. Daneben werden auch Radio- und TV-Beiträge aus der Schweiz berücksichtigt.

Im Berichtsjahr wurden für die Artikelselektion der E-Presse rund 29'000 Medienbeiträge gesichtet und bearbeitet (Total Avenue: 29'076). Mehr als die Hälfte davon waren Beiträge aus Tages- und Wochenzeitungen, Fachmedien und Magazinen (Print: 67%), gefolgt von Nachrichten aus Onlinemedien und Newswebsites (30%). Ab September 2022 wurden vermehrt auch Clips aus Radio- und Fernsehsendungen für die E-Presse berücksichtigt (3%).

Das tägliche E-Presse-Mail wurde im Dezember 2022 an 745 Abonnentinnen und Abonnenten aus dem Staatssekretariat für Bildung, Forschung und Innovation, der Konferenz der kantonalen Erziehungsdirektorinnen und -direktoren, swissuniversities, den Akademien und Hochschulen, dem Schweizerischen Nationalfonds und anderen wissenschaftsnahen Institutionen zugestellt. Die Zahl bleibt auf hohem Niveau stabil.

Interessenten und Interessentinnen aus bildungs- und forschungsnahen Institutionen, welche die E-Presse abonnieren möchten, wenden sich bitte an: Bitte Javascript aktivieren..

Pour couvrir l’actualité politique, le Service d’information du CSS crée deux produits d’information, élaborés en synergie.

Le premier, la «Veille parlementaire», s’organise en deux temps, préalablement et consécutivement à la tenue de la session des deux Chambres fédérales. Lors de la parution du programme de la session parlementaire, les objets en relation avec le domaine FRI sont identifiés, puis ils intègrent un document agencé à cet effet. Si un lien entre un objet et les activités du CSS est observé, il donne lieu à une note commentée. Suite à chacune des sessions, les nouveaux objets FRI déposés et ceux effectivement traités par le Parlement et/ou le Conseil fédéral depuis la session précédente sont recensés dans deux documents distincts. Les résultats de la «Veille parlementaire» présentent des liens hypertextes vers la source relative à l’actualité de chaque objet concerné. Ainsi, la progression du traitement des interventions parlementaires relevant du domaine FRI est signalée. Cette offre d’actualité politique est relayée sur le site du CSS.

L’ «Agenda politique» constitue le second produit d’information de couverture politique élaboré par le Service d’information du CSS. Une fois par mois, il rend compte de l’évolution des objets législatifs courants appartenant au domaine FRI. L’Agenda politique s’adresse aux collaboratrices et collaborateurs du secrétariat du CSS.

Le Service d’information du CSS se procure et traite la littérature destinée à soutenir les différents projets du programme de travail en cours.

Cela comprend aussi bien l’emprunt et l’achat de monographies que l’approvisionnement en articles spécialisés.

Depuis avril 2022, le CSS catalogue les ouvrages acquis dans SLSP (Swiss Library Service Platfom) par le biais du réseau Alexandria. Ce dernier regroupe les bibliothèques et centres de documentation internes à l’Administration fédérale; il est géré par la Bibliothèque am Guisanplatz (BiG), à Berne. La participation du Service d’information du CSS à un tel réseau permet une coopération utile au sein d’une infrastructure d’envergure, orientée vers les développements futurs.

Au cours de l’année 2022, le secrétariat dispose de 17 abonnements à des revues spécialisées (9 licences en ligne et 8 abonnements imprimés avec un accès en ligne). Les titres couvrent les domaines de la science, de l’éducation et de la formation, de la recherche et de la politique d’innovation. Le portefeuille de revues constitue la référence de base pour accéder aux articles pertinents. En fonction des projets, l’offre est complétée par d’autres recherches plus étendues.

SWR Publikationen 2022

Publikationen

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Wissenschaftliche Politikberatung in Krisenzeiten
Überlegungen und Empfehlungen des Schweizerischen Wissenschaftsrates SWR
. Auf der Grundlage eines Expertenberichts von Caspar Hirschi, Johanna Hornung, Dylan Jaton, Céline Mavrot, Fritz Sager und Caroline Schlaufer zuhanden des SWR. SWR Schrift 3/2022, Bern: SWR

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Evaluation des Schweizerischen Nationalfonds
Bericht des Schweizerischen Wissenschaftsrates SWR.
Bern: SWR

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Postdoktorierende an Schweizer Hochschulen
Erkenntnisse und Empfehlungen des Schweizerischen Wissenschaftsrates SWR. SWR Schrift 2/2022, Bern: SWR

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Akzeptanz von Krisenmassnahmen durch die Bevölkerung
Die Lehren aus Covid-19: Ergebnisse von zwei Workshops und Analyse des Schweizerischen Wissenschaftsrates SWR
. SWR Schrift 1/2022, Bern: SWR

Stellungnahmen

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Revisionen der Maturitäts-Anerkennungsverordnung und der Verwaltungsvereinbarung über die Anerkennung von Maturitätszeugnissen. Stellungnahme des SWR im Rahmen des Vernehmlassungsverfahrens, Bern: SWR

Schweizerischer Wissenschaftsrat (2022), Totalrevision der Beitragsverordnung Innosuisse. Stellungnahme des SWR im Rahmen des Vernehmlassungsverfahrens, Bern: SWR

Documents du CSS publiés en 2022

Publications

Conseil suisse de la science (2022), Le conseil scientifique dans le champ politique en temps de crise
Considérations et recommandations du Conseil suisse de la science CSS. Sur la base d’un rapport d’experts de Caspar Hirschi, Johanna Hornung, Dylan Jaton, Céline Mavrot, Fritz Sager und Caroline Schlaufer à l’attention du CSS. Document CSS 3/2022, Berne: CSS

Conseil suisse de la science (2022), Evaluation du Fonds national suisse
Rapport du Conseil suisse de la science CSS. Berne: CSS

Conseil suisse de la science (2022), Les postdoctorants au sein des hautes écoles suisses
Constats et recommandations du Conseil suisse de la science CSS. Document CSS 2/2022, Berne: CSS

Conseil suisse de la science (2022), L’acceptation des mesures de crise par la population
Les enseignements de la pandémie de Covid-19: Résultats de deux ateliers et analyse du Conseil suisse de la science CSS. Document CSS 1/2022

Prises de position

Conseil suisse de la science (2022), Révision de l’ordonnance sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale et de la convention administrative concernant la reconnaissance des certificats de maturité. Prise de position du CSS dans le cadre de la procédure de consultation

Conseil suisse de la science (2022), Révision totale de l’ordonnance sur les contributions d’Innosuisse. Prise de position du CSS dans le cadre de la procédure de consultation

Die Geschichte

Der SWR hat in seiner 57-jährigen Geschichte drei Namens­wechsel und zahlreiche Gesetzes­änderungen erlebt. Seine Identität wurde massgeblich durch das Zusammenspiel mit dem sich entwickelnden BFI-System geprägt.

In der Nachkriegs­zeit verfolgten westliche Länder, darunter auch die Schweiz, eine internationale Wissenschafts- und Forschungs­politik mit dem Ziel, die Weltsumme des Wissens zu erhöhen und das Gemeinwohl aller zu verbessern. Zahlreiche Universitäten, Forschungs­zentren und Gremien wurden in der Schweiz mit diesem gesellschaftlich motivierten Ziel gegründet. Vor diesem Hintergrund rief der Bundesrat 1965 auch den SWR ins Leben. Das prägte nicht nur seine rechtlichen Aufgaben, sondern auch sein Selbstverständnis. «Wir betrachten es als eine unserer Hauptfunktionen, fruchtbare Ideen und Kräfte in allen Teilen unserer Bevölkerung zu sammeln und zu koordinieren», schrieb der Rat 1967. Er sah sich als «kleines Milizorgan» mit einzigartigen Verpflichtungen und einem Engagement für das Gemeinwohl.

Gut zehn Jahre nach seiner Gründung stellte sich der Rat weitergehende existenzielle Fragen: War er «ein reines Denkorgan oder hat er politische Entscheidungen vorzubereiten»? Sollten seine Aufgaben sektoriell oder horizontal verteilt werden? War er Generalist oder Spezialist? Gemeinsam mit wichtigen Akteuren der BFI-Landschaft kam der Rat zum Schluss, dass der Ausgangs­punkt seiner Aufgaben in der Verpflichtung zu einer «globalen und vorausschauenden Sicht über den ganzen Problemkreis» liegt. Der Rat sah seine Hauptfunktion also darin, «Denkrahmen schaffen» und «politische Aktivitäten anstossen» zu können, aber diese nicht zu bestimmen.

Die Frage, wie er innerhalb dieses Denkrahmens handeln sollte, kam 1987 explizit zur Sprache. Mit seiner zunehmenden Verantwortung bei der Vorbereitung der forschungs­politischen Früh­erkennung und Zielvorstellung im Laufe der 80er-Jahre fragte sich der Rat, ob er eher ein «Expertenrat» oder ein «Verhandlungsrat» sei. Einerseits war er verpflichtet, seinen Anspruchs­gruppen «neue Vorschläge hinsichtlich der wünschbaren Inhalte und der Strukturen im Bereich der Hochschul­ausbildung und der Forschung zu unterbreiten», andererseits musste er für die zuständigen Behörden «für die anstehenden Probleme Kompromisslösungen aufzeigen». Der Rat experimentierte mit Modellen, die die Vorzüge von beiden zu kombinieren versuchten, um seine mannigfaltigen Funktionen zu erfüllen.

Mit der Ausdehnung seiner Aufgaben in den 90er-Jahren, die inzwischen die Wissenschafts­politik, die Hochschul­politik, die Forschungs­früherkennung, die Technologie­politik und die Technologie­folgen-Abschätzung umfassten, sah sich der Rat zur Jahrtausendwende als «Sprachrohr der Wissenschaft». Doch Politik und Verwaltung entwickelten sich in die entgegengesetzte Richtung. Das Ideal der langfristigen Planung, das seit der Nachkriegs­zeit vorgeherrscht hatte und damals nach wie vor die Hauptperspektive des Rates war, wich dem Prinzip der situativen «Governance». Seine Empfehlungen wurden in den nachfolgenden Jahren weniger beachtet, und das Problem, dass sie rechtlich nicht bindend sind, wurde offenkundig. In den 2000er-Jahren verlor der Rat Aufgaben und damit auch Mittel. In den letzten Jahren hat sich der SWR wieder verstärkt in der BFI-Landschaft positioniert und sich dezidiert zu drängenden Themen geäussert, etwa im Hinblick auf die Frage der Sozialen Mobilität oder der Digitalisierung.

Aufgrund der Covid-19-Pandemie und der schwierigen Beziehung zwischen der Schweiz und der Europäischen Union herrscht zurzeit grosse Unsicherheit im BFI-System, was sowohl Herausforderungen wie auch Chancen mit sich bringt. Das alles hat zu einem verstärkten Austausch unter den Wissenschaftsorganisationen geführt. Die Partner sind sich einig, dass die Wissenschaft stärker in der Politikgestaltung mitwirken soll, insbesondere in Krisenzeiten. Gleichzeitig ist die Kommunikation zwischen Wissenschaft, Politik und Öffentlichkeit zu verbessern.

L’histoire

Au cours de ses 57 ans d’existence, le CSS a connu trois changements de nom et de nombreuses modifications législatives. Son identité a été largement façonnée par l’interaction avec le système FRI en développement.

Dans la période de l’après-guerre, les pays occidentaux, dont la Suisse, ont poursuivi une politique internationale de la science et de la recherche dans le but d’augmenter la somme mondiale des connaissances et d’améliorer le bien commun de tous. De nombreuses universités, centres de recherches et organes ont été créés en Suisse dans cet objectif à vocation sociale. C’est dans ce contexte que le Conseil fédéral a également créé le CSS en 1965, ce qui a façonné non seulement ses tâches légales, mais également sa perception de lui-même. Le Conseil estimait en 1967 que l’une de ses fonctions principales était de «rassembler et de coordonner des idées et des forces productives à tous les niveaux de notre société». Il se voyait alors comme un «petit organe de milice» avec des obligations uniques et un engagement pour le bien commun.

Un peu plus de dix ans après sa création, le Conseil s’est posé d’autres questions existentielles: était-il un «pur organe de réflexion ou devait-il préparer des décisions politiques»? Ses tâches devaient-elles être réparties de manière sectorielle ou horizontale? Était-il généraliste ou spécialiste? En collaboration avec des acteurs importants du paysage FRI, le Conseil est arrivé à la conclusion que le point de départ de sa mission était l’obligation d’avoir une «vision globale et prospective sur l’ensemble des problématiques». Le Conseil considérait donc que sa fonction principale était de pouvoir «créer des cadres de réflexion» et «susciter des activités politiques», sans pour autant les déterminer.

La question de savoir comment il devait agir à l’intérieur de ce cadre a été explicitement soulevée en 1987. Avec sa responsabilité croissante dans la préparation de la détection précoce et des objectifs en matière de politique de la recherche au cours des années 1980, le Conseil s’est demandé s’il était plutôt un «conseil d’experts» ou un «conseil de négociation». D’une part, il était tenu de soumettre à ses groupes d’intérêts «de nouvelles propositions concernant les contenus et les structures souhaitables dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche» et, d’autre part, il devait «présenter des solutions de compromis aux problèmes existants» pour les autorités compétentes. Le Conseil a ainsi expérimenté des modèles qui tentaient de combiner les avantages des deux afin de remplir ses multiples fonctions.

Avec l’extension de ses tâches dans les années 1990, qui englobaient désormais la politique scientifique, la politique universitaire, la détection précoce en matière de recherche, la politique technologique et l’évaluation des choix technologiques, le Conseil se voyait au tournant du millénaire comme le «porte-parole de la science». La politique et l’administration évoluent cepen­dant dans une direction opposée. L’idéal d’une planification à long terme, qui avait prévalu depuis l’après-guerre et qui constituait alors toujours la perspective principale du Conseil, a cédé la place au principe de «governance» situationnelle. Ses recommandations ont été moins prises en compte dans les années qui ont suivi, et le problème de leur nature juridiquement non contraignante s’est fait manifeste. Dans les années 2000, le Conseil a perdu certaines de ses responsabilités, et donc également des moyens. Au cours de ces dernières années, le CSS a renforcé sa position au sein du paysage FRI et s’est exprimé avec détermination sur des thèmes pressants, par exemple sur la question de la mobilité sociale ou la numérisation.

En raison de la pandémie de Covid-19 et des relations difficiles entre la Suisse et l’Union européenne, une grande incertitude règne actuellement dans le système FRI, ce qui entraîne à la fois des défis et des opportunités. Tout cela a engendré un échange intensifié entre les organisations scientifiques. Les partenaires s’accordent à dire que le rôle de la science l'élaboration des politiques publiques doit être renforcé, notamment en période de crise. Parallèlement, la communication entre la science, la politique et le public doit être améliorée.